3 bouts de ficelle

vendredi 3 octobre 2008

Pour vos oreilles avides de nouveautés pointues, désireuses de qualité plus que de quantité, voici trois perles, courtes, pop, anglo-saxonnes et qui hantent mes journées.

Empire of the Sun est un groupe australien. Il faudrait un jour que je fasse un post sur la richesse incroyable de la scène australienne : avec Van She, The Presets, Midnight Juggernauts, Pnau ou encore Wolfmother, les groupes australiens font vraiment parler d'eux depuis quelques années.

Walking On A Dream, tirée de l'album du même nom qui va sortir dans quelques jours, est un véritable bijou de pop-music. Ne vous fiez pas à leur atroce look techno-heroïc-fantasy et surtout, surtout, ne vous laissez pas rebuter par ces 10 secondes d'intro absolument atroces, qui rappellent les pires heures de Genesis ou Lionel Richie : ce début laisse place ensuite à une mélodie immédiatement entêtante chantée par une voix délicieusement vocodée. Un groupe à suivre.








Empire of the Sun - Walking on a Dream


Les plus très jeunes gars de Fujiya & Miyagi ne sont pas japonais comme on pourrait le croire, mais anglais, de Brighton précisément (encore un lieu fécond en talents : c'est la ville de Fatboy Slim tout de même). Je crois que le nom Fujiya & Miyagi vient du nom des personnages principaux du film Karate Kid. Aaah bon.
Quoiqu'il en soit, malgré leurs mauvais survêts et leurs têtes de supporters de foot dépressifs il font une musique plutôt groovy. Pussyfooting (quelqu'un sait ce que veut dire ce mot ?) est une chanson immédiatement addictive, aux arrangements impeccables. Simple et de bon goût. J'aime bien les "tacata-tacata" vers 55 secondes. J'aime aussi la manière directe dont la chanson commence, sans fioriture.








Fujiya & Miyagi - Pussyfooting


Enfin, pour les retardataires comme moi, introduisons The Kills, un groupe très connu mais dont je découvre tout doucement la discographie. J'ai l'impression qu'ils ont des affinités assez fortes avec le petit monde de l'électro car ils se font souvent remixer par des grands noms de la musique électronique. Leur titre No Wow figure d'ailleurs sur le mix Fabric Live de l'excellent Ivan Smagghe. The Kills, c'est une fille et un garçon, c'est un peu les White Stripes underground.

Je suis très séduit par la redoutable efficacité du titre ci-dessous, Cheap and Cheerful, qui contient cette punch-line assez marquante :
I want you to be crazy ‘coz you’re stupid baby when you’re sane







The Kills - Cheap and Cheerful

J'ai découvert cette chanson via le remix qu'en a fait SebastiAn : dans cette version, la chanson perd certes un peu de sa brièveté mais gagne une énergie incroyable. SebastiAn a vraiment un talent fou. Il impose sa touche, sa sonorité rugueuse reconnaissable instantanément, sans dénaturer la chanson originale, en la sublimant plutôt. Ce remix est vraiment d'une puissance à réveiller le pire dîner parisien.







The Kills - Cheap and Cheerful (SebastiAn Remix)

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