Georges Romero, 1968
Pitch : cette nuit-là, les morts se réveillent et attaquent les vivants en marchant comme les zombies du clip de Thriller. Ces morts-vivants sont cannibales et ne peuvent être tués que d'une balle dans la tête. Un groupe de vivants se réfugient dans une maison (à deux niveaux, en bois, isolée dans les bois soit la même maison que celle de Psychose ou Scream) assiégée par une centaine de mort-vivants. Ceux-ci attaquent et c'est le carnage. Tout le monde meurt sauf le héros qui se fait finalement shooter par la police le lendemain matin, celle-ci l'ayant pris à tort pour un mort-vivant. Sad end.
Je suis complètement inculte en film d'horreur et j'ai décidé de m'attaquer à ce genre en partant sur un grand classique, fondateur du genre. Eh bien s'il ne fait pas très très peur, ce film est quand même très marquant et impressionnant. Deux scènes extrêmement angoissantes et auxquelles on repense après coup :
1. La fille de 11 ans, transformée en zombie, mange le cadavre de son père avant de tuer sa mère avec une truelle. Brrr..
2. La jeune fille blonde, encore bien vivante mais devenue à moitié folle par la tournure des évènements, se jette dans les bras de son frère Johnny sans voir qu'il est devenu un mort-vivant. Elle est emmenée par tout un groupe de zombies pour se faire dévorer, sous le regarde impuissant et désespéré du héros. Brrrr aussi.
Malgré un 2e tiers que je trouve un petit peu mou (en gros, le 1er tiers est consacré à l'exposition et le 3e à l'assaut final), le film m'a paru très bien fait et très bien construit. Les effets spéciaux sont simples mais percutants. On n'oublie pas ces plans de 10 zombies qui s'avancent vers nous, le regard vide, la démarche claudiquante mais déterminée et les bras prêts à nous enlacer et nous emmener avec eux.
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