- Psychose (Alfred Hitchcock, 1960). Parmi tous les films que je n'ai jamais vus, c'est celui que je connais le mieux, tellement j'ai lu d'articles à son sujet. Je connais l'histoire sur le bout des ongles (y compris le dénouement) et, via le Hitchbook, j'ai aussi bien en tête le découpage plan par plan de certaines scènes (la douche mais aussi le meurtre de l'inspecteur, la scène d'amour du début avec Janet Leigh). Sans doute la peur d'être déçu.
- La Dolce Vita (Federico Fellin, 1960). J'aime pourtant beaucoup le titre. Il faut dire que je pars de loin en cinéma italien (cf réalisateurs ci-dessous).
- Le Parrain II (Francis Ford Coppola, 1974). Bizarrement, j'ai moyennement aimé le premier. Il paraît que le 2 est génial. J'attends encore.
- Brazil (Terry Gillian, 1985). Là c'est moche de ne pas l'avoir vu parce-que je suis sûr que j'aimerai. Plus j'attends, plus je prends le risque d'être déçu et donc plus j'attends. Je ne m'en sortirai pas !
- La liste de Schindler (Steven Spielberg, 1994). J'aime beaucoup Spielberg, j'ai lu plein d'avis très positifs sur ce film mais, depuis l'atroce Chapeau Melon et Bottes de Cuir, j'ai un petit problème avec Ralph Fiennes.
Et comme j'aime bien les Top et les classements de manière générale, déclinons un peu le concept.
Le top de la super honte
Comme au rugby, le Top 14 des réalisateurs dont je n'ai vu aucun film. Aucun, nul, zéro.
- Parmi les français : Jacques Tati et Robert Bresson.
- Parmi les japonais : Ozu, Kurosawa, Mizoguchi (je suis de manière générale complètement inculte en cinéma asiatique).
- Plus dur à admettre, je n'ai jamais vu de film des italiens Rossellini, De Sica ou Fellini
- Encore plus dur à admettre, chez nos amis américains, je n'ai jamais vu de films de Hawks, Griffith, Huston ou Tourneur.
- Ailleurs dans le monde, il me reste encore à découvrir un film de Carl Dreyer ou de Hou Hsiao-Hsien.
Le top de l'ennui
Dans un autre état d'esprit, mon Top 5 de films qui sont considérés comme des classiques, que j'ai essayé de regarder mais dont je n'ai jamais réussi à aller au bout.
- Le 7e sceau (Ingmar Bergman, 1956). Trois fois j'ai essayé, trois fois je me suis endormi au premier tiers à peu près. Je suis complètement hermétique à ce film qui est pourtant considéré comme un super classique.
- Stalker (Andreï Tarkovksi, 1979). J'ai abandonné à la moitié de ce long, lent et incompréhensible film - après 2 endormissements successifs.
- L'année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961). Abandonné au bout d'un quart d'heure, malgré la beauté certaine des images, tellement j'étais exaspéré par la prétention de la mise en scène et de la narration (ou plutôt de l'anti-narration).
- Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966). Bon c'est un Lelouch donc ça peut difficilement être un classique mais la présence de Jean-Louis Trintignant m'avait décidé à essayer de le regarder. Au bout d'une demi-heure, je me suis rendu compte que c'était vraiment pas possible.
- M le maudit (Fritz Lang, 1931). Alors là c'est la honte car je vénère Fritz Lang. A ré-essayer d'urgence.
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On continue avec un top 5 des films que je suis très content de ne pas avoir vus et que je ne verrai sans doute jamais, sauf sous la torture.
- Da Vinci Code (Ron Howard, 2006)
- Salo ou les 120 journées de Sodome (Pasolini, 1976)
- Men In Black (Barry Sonnenfeld, 1997)
- Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, 1980)
- Ocean's Eleven (ou 12 ou 13) (Steven Soderbergh)
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Pour finir, un top 5 des films que je regrette amèrement d'avoir regardés. Des films qui font souffrir sur le moment et qui laissent un très mauvais goût dans la bouche.
- Astérix aux Jeux Olympiques (Frédéric Forestier, 2008). Mais est-ce vraiment du cinéma ?
- Requiem for a Dream (Darren Aronofsky, 2000). Peut-être le film le plus abject que j'ai jamais vu.
- Batman et Robin (Joel Schumacher, 1997). Effroyablement nul dès la première seconde.
- Australia (Baz Luhrmann, 2008). Je n'ai jamais été autant crispé devant un film. A la fin, mes ongles étaient enfoncés dans les accoudoirs.
- Chocolat (Lasse Hallström, 2001). Un film atrocement neu-neu et terriblement poujadiste, un peu dans la même veine
fascisanteque Les enfants du marais ou Le coeur des hommes. Juliette Binoche est à mon avis l'actrice la plus sur-côtée de tous les temps.