Pitch : on prend les mêmes que dans La Boum, on avance de 2 ans et on recommence. Vic a maintenant 16 ans, elle est en seconde et elle s'intéresse plus que jamais aux garçons. Elle s'amourache de Philippe, un "grand" qui est en terminale (et que je trouve nettement mieux que ce gros benêt de Matthieu dans La Boum 1) avec qui elle se demande si elle va "le faire". Elle le délaisse momentanément pour Félix (Lambert Wilson), un vieux de 25 ans qui a même une voiture. Vic se rend toutefois rapidement compte qu'elle n'a rien à faire avec de vieux snobs de 10 ans de plus qu'elle et retourne vers Philippe.
De leur côté, les parents de Vic, Françoise (Brigitte Fossey) et François (Claude Brasseur), ont bien leur petites galères mais bon, c'est quand même beaucoup moins la loose pour eux que lors du premier épisode où ils avaient été à deux doigts de divorcer. En fait voilà, il ne se passe pas grand chose dans La Boum 2 - et c'est tant mieux.
Franchement, ce film est largement mieux que le souvenir que j'en avais gardé. Certes, on retrouve les défauts du premier opus (l'exaspérante Denise Grey n'en étant pas le moindre) mais également les qualités : une certaine fraîcheur de ton, un côté documentaire et surtout la délicieuse Samantha, la petite sœur de Pénélope, qui fait de la danse, avec ses éternelles nattes et qui a maintenant 13 ans.
Malgré le titre, les boums ne sont plus très importantes. On pourrait craindre également que le film ne se focalise sur la perte de la virginité de Vic. En fait non, le film est bien moins trivial que ça et brosse de manière (relativement) subtile le portrait d'une jeune fille de 16 ans, par des successions de scènes où il y a très peu d'action mais beaucoup de jeu des sentiments. Rohmer n'est pas loin !
A ce propos, j'ai été frappé de voir que l'histoire s'apparente à la construction très carrée des Contes Moraux d'Eric Rohmer. Le personnage principal (Vic) semble avoir trouvé l'amour de sa vie (Philippe) mais se retrouve tenté par une tierce personne (Félix). Après moultes hésitations, notre héroïne finit par revenir dans le droit chemin et, au passage, a beaucoup appris sur la vie et sur elle-même.
Malgré quelques dérives inutiles de l'histoire (le mariage de l'arrière-grand-mère : quel intérêt ?), La Boum 2 est en fin de compte un film très ramassé, avec une vraie unité de lieu, de ton et de personnages. A revoir, franchement.
En prime, voici donc l'inoubliable bande-son de La Boum 2, signée par les inénarrables Cook Da Books.
Cook Da Books - Your Eyes
1 commentaires:
Auriez vous une photo de la clé squottché dans l'enveloppe ?
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