Claude Pinoteau, 1980
Pitch : Victoire, "Vic" pour les intimes, a 13 ans et bien des soucis en débarquant de son trou (Versailles) au lycée Henri IV : les mecs, les boums, les cours, la danse etc. Qui pourra l'aider ? Pas ses parents qui, en pleine crise de la quarantaine, enchaînent également les plans loose. Il reste heureusement l'arrière grand-mère bonne comme du bon pain. Tout s'arrange autour d'un bon plat de pâtes.
Par rapport à L'Etudiante, qui est un atroce navet, encore plus daté que ... euh ... Orange Mécanique, par rapport à La Boum 2 dont je garde un souvenir très lointain et très mauvais et même par rapport à l'entière filmographie de Sophie Marceau (ah Pacific Palissades, Fanfan ...), La Boum tient presque du petit miracle rohmerien. C'est évidemment très daté mais dans le bon sens du terme : La Boum me paraît être une photographie sincère et juste de l'adolescence en 1980. L'équivalent 20 ans après des 400 coups - toutes proportions gardées hein.
J'aime le timbre de voix de Brigitte Fossey. Elle a un côté suranné et décalé qui étrangement me rappelle Fanny Ardant. Je suis également séduit par l'"amour" que porte Samantha (mais si souvenez-vous, la petite soeur de Pénélope, qui rentre en 6e, avec ses nattes, qui a la varicelle et tout) envers Claude Brasseur. Cet élément de scénario est assez incongru, n'apporte pas grand chose à la grande histoire, mais est assez touchant. Denise Grey est en revanche assez prévisible et donc assez gonflante dans son rôle de grand-mère modèle : ça va on a compris, pas la peine d'en faire des caisses.
J'hésite maintenant à regarder La Boum 2, histoire d'être sûr que c'est aussi mauvais que dans mon souvenir.
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